Le Château ambulant
2004
1 film
16/20
8 août 2022
Créé le
1 avril 2023
Mis à jour le
Victime d'un maléfice, une jeune fille se transforme en grand-mère.
Dans un monde en guerre, Sophie n'est qu'une jeune chapelière anonyme travaillant en ville. Alors qu'elle se fait aborder dans la rue, elle est tirée d'affaire par un mage séduisant aux pouvoirs impressionnants. Le soir, après être retournée au travail et alors qu'elle vient de fermer sa boutique, une étrange femme entre et se moque d'elle et de ses chapeaux. Si Sophie lui intime l'ordre de sortir, elle ignore qu'elle fait face à la Sorcière des Landes, magicienne sinistre qui, par vengeance, décide de lui infliger une terrible malédiction en lui donnant l'apparence d'une vieille femme.
Loin d'être découragée, Sophie quitte la ville à la recherche d'une solution. C'est alors qu'elle tombe sur un épouvantail animé qui l'amène près d'une mystérieuse maison capable de marcher.
En un sens les Miyazaki sont chiants parce qu'il y a 0 suspens : c'est réussi. En l'occurrence, on a le droit à un nouvel univers bien particulier dans lequel on suit les péripéties de Sophie, une vieille moche. J'ai été un peu surpris car ça fait pas du tout "histoire de prince charmant" alors qu'on a le droit à la classique fille victime d'une malédiction qui doit recevoir une vraie bise de Lou, euh un vrai baiser d'amour. Mais en fait non, là elle s'en tape complètement et elle fait sa vie. Ce qui est bien c'est que l'histoire n'est pas frustrante. Bah ouais, si Sophie la (non) girafe s'en fout d'être membre du club du troisième âge, l'intrigue n'a pas besoin de mettre la pression pour savoir si elle va s'en libérer ou pas.
Donc, contre toutes mes attentes, cet excellent film propose une belle histoire avec un équilibre parfait entre action et humour avec à l'occasion un peu de sérieux, le tout offrant une fin agréable et satisfaisante, bien que quelqu'un devrait dire à la Sophie de calmer ses ovaires, même si je trouve qu'elle est expédiée un peu vite (la fin, pas Sophie). Petite mention pour la musique finale qui vend du rêve.