Puella Magi Madoka Magica
2011
1 saison + 1 film
19,5/20
12 février 2022
Créé le
5 septembre 2023
Mis à jour le
Une collégienne est approchée par un être mystérieux lui demandant de combattre des sorcières.
Madoka, jeune fille de 12 ans, vit dans un monde étrange où tout ce qui existe est démesurément grand et vide avec des amies bizarres, bien qu'elles ne soient ni grandes et vides. Alors qu'elle traîne avec sa camarade dans un centre commercial, elle tombe sur un chat ventriloque, Kyubey, qui lui demande de l'aide. En effet, le bougre est en train de se faire chasser par l'une des camarades des deux adolescentes. Cette autre jeune fille vient d'arriver dans la classe de Madoka le matin même, après avoir récemment emménagé dans la ville.
Le hic, hélas, est que : premièrement, Madoka a rêvé d'elle la nuit d'avant alors qu'elle ne l'avait jamais vue. Secondement : elle veut à tout prix suriner le chat gentil. Troisièmement : elle transpire la classe, donc ça peut potentiellement perturber.
Après avoir sauvé le greffier, Madoka et sa pote useless apprennent que la Nouvelle est en fait une guerrière combattant les sorcières, des apparitions surréalistes poussant les gens à se suicider ou à suicider leurs contemporains. Le petit chat en profite pour suggérer aux deux filles de se joindre à la lutte, les comparses semblant avoir un potentiel énorme, notamment Madoka.
Bah putain... j'étais pas prêt. Tout simplement mon animé préféré, et même l'une de mes œuvres de fiction préférées tout confondu ! Unique. Le côté dark, la musique, l'action, l'histoire, les dialogues... Tout est énorme, il manque vraiment rien. Y a tellement de choses à dire.
Déjà, l'univers est à la fois dérangeant et attirant : les dessins sont minimalistes dans leur contenu mais démesurés dans leur taille. Le fait d'y ajouter un côté surréaliste (cf. le courant artistique, pas l'adjectif) et une musique basée sur les chœurs, la réverbération et une ou deux autres caractéristiques que je suis incapable d'expliquer, ça nous plonge dans un monde perturbant, mais fascinant.
Mais, chers amis imaginaires, tout cela n'est rien comparé aux personnages. Une profondeur dans la réflexion, la psychologie, les choix, les croyances... c'est du jamais vu. On nous parle de grandes notions comme le sacrifice, l'amour ou encore le destin mais avec une facilité... Trêves de bavardages. Akemi Homura. Je suis obligé de faire un petit paragraphe sur ce personnage qui est devenu sans contestation mon perso préféré ever. Une profondeur exceptionnel, un chara design magique, une évolution tellement bien menée... Aucun défaut, à part celui, et pas des moindres, d'être fictive. Cerise sur le Paris-Brest : son thème musical, Puella in Somnio. Parfait.
Après je préfère préciser que c'est un peu spécial quand même dans l'ensemble. Moi m'en fous j'aime ce que je veux. En tout cas j'espère que je pourrai le regarder un jour avec la même émotion que la première fois. C'est d'ailleurs le seul animé que j'ai vu plusieurs fois.
Légendaire.
Ps : ça peut être intéressant de lire mon article qui y est consacré.