Shimoseka
2015
1 saison
15,5/20
20 février 2022
Créé le
5 septembre 2023
Mis à jour le
Dans un futur proche, tout ce qui est en rapport avec le sexe est banni au Japon.
La « Loi au maintien à l'ordre public et de la morale pour le développement de la Jeunesse » est passée depuis 16 ans au Japon. Cela implique que les mots grossiers, les gestes obscènes, tenues courtes et tout un tas de choses liées au sexe est purement et simplement interdit dans tout le pays. C'est dans ce contexte que Tanukichi intègre une école d'élite, où les bonnes mœurs sont au centre du système. Alors qu'il s'apprête à prendre le bus pour se rendre en cours, il est pris dans une attaque terroriste menée par une fille (portant un joli slip sur la tête) se battant bec et ongle pour sauver les vulgarités de la disparition.
On va clarifier les choses : ce n'est pas un hentai, même si tous les ingrédients sont réunis. Oui je sais c'est décevant. Bon, on trouve bien 2 ou 3 scènes un peu osées par-ci par-là, l'honneur est sauf. On regarde plutôt une bonne grosse comédie bien beauf, mais, il faut l'avouer, assez efficace pour peu que l'humour zizi vous plaise.
L'histoire tourne autour d'actes terroristes prônant la liberté de placer les mots "bite" ou "chatte" dans des conversations, donc forcément l'humour tourne systématiquement en dessous de la ceinture. Mais malgré l'omniprésence de cette grivoiserie (anecdote : j'ai écrit ce mot au pifomètre et apparemment il existe) ça ne devient pas insupportable, et même l'histoire propose des situations assez intéressantes, notamment un genre de triangle amoureux un peu bizarre mais bienvenu.
Shimozeka se rapproche pas mal d'un autre animé du même genre, Prison School, mais en plus soft au niveau des images (pas des dialogues par contre !).
Petite précision si jamais vous souhaitez le voir : la fin n'en est pas vraiment une donc pas mal d'éléments sont laissés en suspend. De base le scénario n'est pas la préoccupation principale, mais y a un petit côté frustrant quand même.