Mes genres cinématographiques préférés
11 octobre 2022
« De gustibus non est disputandum » : « En matière de goût, il ne peut y avoir de débat ». Applicable au monde du cinéma, cette locution latine particulièrement stylée signifie que certains genres valent mieux que d’autres (indépendamment de la qualité de la production finale, bien sûr). Je propose donc ici un petit tour de ce qu’il se fait de mieux au cinéma ou en animé, selon moi bien évidemment.
Petite précision avant de commencer. Je dresse une liste des genres dont le fond s’adapte parfaitement à une adaptation soit, mais ça ne veut pas dire que :
cela rend forcément le film ou la série tirée de ce genre bon(ne),
que les autres genres ne sont pas intéressants.
En plus de ça, je suis de ceux qui aiment quand on mélange un peu les machins : une comédie horrifique, un thriller dramatique avec un brin d’ecchi etc.
Fantastique
Si réaliser un bon film de science-fiction avec du beau fantastique comme on aime peut nécessiter un bon paquet de blé (les Star Wars de Disney ne comptent pas vu qu’ils puent malgré le susnommé blé), je trouve que les animés sont encore mieux placés pour jouer le rôle de créateurs d’univers.
Ce qui est bien plus mieux avec les œuvres fantastiques, c’est qu’elles donnent le droit de rêver. Qui n’a jamais imité un Jedi devant les portes automatiques du Leclerc du village voisin ? Qui ne s’est jamais imaginé découper des orcs à coup d’épée en gueulant à Frodon de se secouer les rognons parce qu’il casse les coquilles à tout le monde ? C’est là la force des meilleures œuvres : elles nous plongent dans des univers bien à elles qui, lorsqu’on les quitte, nous font regretter de ne pas vivre dans un dessin de mangaka ou un effet spécial…
Le fantastique, c’est fantastique. Merci.
Thriller
Un thriller signifie, en théorie, la garantie d’une tension scénaristique maîtrisée. Normalement, on ne peut pas s’arrêter de visionner un bon thriller.
« Un thriller, ça doit nous tartiner les miches de résine : on est devant et on y reste ». - Moi
Personnellement je me fous un peu qu’il s’agisse d’un survival, d’une enquête policière (pas une bouse genre Meurtre à Dijon par contre) ou d’un concours de tarte aux quetsches : du moment que le scénario et le rythme sont en béton, le reste passe tout seul. Le suspens doit nous maintenir en haleine jusqu’au bout, où l’on découvre le plot twist impossible à prédire qui nous fait bondir du canapé accompagné d’un « WHAT ?! » non feint.
Vous me croyez pas ?! Jetez un œil à Death Note, tas de punaises ingrates.
Horreur/surnaturel
A la différence de n’importe quel autre genre, l’horrifique a pour lui de vous mettre mal pendant la quasi-intégralité de la séance. Pas ou peu de répit, avec en bonus au programme : sueurs froides, sursauts, hurlements ou même pleurs pour les plus tantines. De ce que j’ai pu constater depuis ma plus tendre enfance, c’est devant un film d’horreur qu’on ressent le plus d’émotions, et c’est précisément ce point qui permet de déterminer si une œuvre d’art est qualitative ou pas.
Rigoler devant Tucker & Dale fightent le mal c’est cool, se caguer dessus entre amis devant Conjuring 1, c’est mieux.
D’ailleurs je tiens à mettre un carton jaune à la japanimation et même aux films japonais en général au vu de la qualité absolument merdique des productions horrifiques qu’ils pondent, The Grudge en chef de file.
Drame
Je me trompe peut-être, mais je pense qu’un drame doit marquer et donc avoir une fin digne de ce nom. Pourquoi ? Parce qu’il faut à tout prix que l’émotion provoquée par le climax de l’œuvre se poursuive le plus longtemps possible, même après la fin. Aucun intérêt à être sur le cul pendant seulement 10 minutes parce qu’il se passe un random truc dans le film quand on peut avoir la mine basse et l’œil humide 3 jours durant… (cf. Your Lie in April pour les plus romantiques/musiciens/comiques, Code Geass pour les plus belliqueux/stratèges/épiques).
Surprenez-vous à pleurer devant un moment déchirant d’un film, à vous dire à voix haute que ce qu’il se passe dans cette série est injuste, à vouloir tabasser le scénariste parce que ce personnage est mort, et vous comprendrez que vous avez à faire à un bon drame, un vrai.
Psychologique
Si je devais ne garder d’un seul genre de cette liste, ce serait celui-là, incontestablement. Pour faire simple, animé psychologique = focus sur la façon de penser des personnages (ça ne marche pas tout le temps pour les films car ça passe parfois par des voix-off ou des monologues).
Je déteste les personnages complètement fumés et/ou qui finissent par gagner uniquement parce qu’ils sont du côté des gentils, mais bordel qu’est-ce que j’adore les personnages stupidement intelligents comme on peut en trouver dans Code Geass, No Game, No Life ou Death Note. Une bonne série psychologique rime avec scénario ou personnages intelligents, ou au moins intelligemment écrits. Lorsque le duel se fait à coup de dogmes, d’aphories, d’anticipations et autres tours de stratège émérite, je ne peux que plussoyer.
A noter qu’une œuvre peut être psychologique sans être chiante. Ainsi, la combinaison avec des guerres, des enquêtes ou des jeunes filles plantureuses est donc tout à fait possible et valide.