Top 7 des meilleures scènes d'animés
14 juillet 2022
La vie est injuste. Vous comptez vous détendre tranquillou devant votre animé du moment et vous voilà pris par surprise par une scène que vous n’avez pas vu venir ! Pas la petite scène en mode « Oh je m’y attendais pas » hein, celle qui te fait te sentir comme une loque des heures ou des jours durant et dont tu ne remets parfois jamais. Ca faut pas le dire, ça pète l’ambiance. Tantôt fous rires, tantôt pleurs, voici mon top 7 des meilleures scènes d’animés que j’ai eu la chance de voir.
N° 7 : La lutte sans fin d’Akemi Homura
Puella Magi Madoka Magica – saison 1 épisode 10

Je n’avais pas d’autres choix que de mettre une scène de Puella Magi Madoka Magica dans ce top, vu que ça restera à jamais mon plus préféré à moi que j’aime. Si je reconnais, à regret, qu’il n’y a pas une bonne grosse scène vraiment marquante, je ne peux faire abstraction du court chapitre d’Akemi Homura. En quelques minutes, on découvre ce personnage mystérieux, et ça fait mal. Une gamine de 14 ans condamnée à revivre inlassablement les mêmes semaines afin de tenter de sauver ses amies d’une mort certaine, y compris celle dont elle semble éperdument amoureuse (en tout cas c’est ce que je pense). Une boucle, puis deux, puis trois, puis dix… Sa vie n’a plus aucun sens, mais abandonner reviendrait à assassiner sa seule raison d’être. Alors voir ce personnage qui n’a absolument aucune échappatoire (pas même la mort) continuer son combat ad vitam aeternam malgré ce que ça lui coûte = grandiose.
Je ne sais pas si ça vient de mon passé ou quoi, mais le sentiment de se sacrifier pour quelqu’un ça me parle, même si faut l’avoir connu pour comprendre. Mon gars, j’suis d’tout cœur avec toi !
N° 6 : Le sacrifice de Karin
Yuna Yuki is a Hero – saison 1 épisode 11

Ce passage-là, il m’est tombé dessus comme une merde sur une planche ! Les 5 héroïnes de Yuna Yuki is a Hero font face à des monstres venus anéantir l’humanité. Dans un ultime combat perdu d’avance, Karin, la moins bien intégrée au groupe, s’élance seule pour offrir une ouverture à ses compères et prouver sa valeur. Le problème ? Utiliser trop de pouvoir blesse gravement les filles. Et là, la pauvre enfant n’échappe pas à la règle. Son combat se termine sur une lourde chute qui annonce la suite. Colorimétrie du visage terne. Musique glauque. Gestes hésitants. Une phrase : « Je crois que je suis devenue aveugle et sourde. ». Paf ! Et là j’peux vous dire que ça fout un coup. La petite fille de 12 ans grand max qui annonce ça d’une voix tremblante, pouah…
Un peu comme le n°7 avec la thématique du sacrifice. Karin donne de sa personne, même elle donne sa personne tout court, et les autres comprennent bien mieux qu’avec des mots. Là on ne parle pas d’une promesse en l’air faite à la zob en bouffant des chips, place aux actes immuables avec toutes les conséquences qu’ils impliquent. De toute façon, comme l’a dit la copine de Batman dans Le Chevalier Noir avant qu’il n’opte pour une actrice moche pour The Dark Knight : « Qui que nous soyons au fond de nous, nous ne sommes définis que par nos actes. ». Karin se définit donc aujourd’hui comme un légume, mais vu la puissance de l’épisode on lui pardonne.
N° 5 : « I love you »
Your Name.

Il s’en passe des choses avant que Mitsuka et Taki n’arrivent à se retrouver… En même temps quand on ne connaît même pas le prénom de l’autre, c’est tout de suite plus compliqué. Mais cette fois, c’est bon ! Les deux amoureux de Your Name. se réunissent en haut d’une montagne, bercés par les lueurs rougeâtres du soleil couchant. Hâtez-vous les jeunots, plus qu’une poignée de secondes avant que ce soit game over. Il suffit juste à Taki d’écrire son nom sur la main de sa bien-aimée. Il commence à écrire eeeeeet stop. Fini. Disparu. Pas grave, il a eu assez de temps. Elle regarde sa main : « Je t’aime. ». Ils ne pourront pas se retrouver…
Ce bon vieux Taki a fait le choix d’écrire ce qu’il avait sur le cœur au détriment de leur avenir, et ça c’est stupidement magnifique. En même temps, quoi de plus beau que d’avouer ses sentiments à l’Élu(e) de son cœur ? Franchement, la scène est parfaite de A à Z : un cadre somptueux, une musique exceptionnelle et un message fort. ‘tain j’ai une poussière dans l’œil !
Bon, en plus de faire chialer le spectateur ça vous aura coûté des années de recherches et de dépression par la suite, mais comme je dis toujours : choisir c’est renoncer.
N° 4 : La disparition de Koro-sensei
Assassination Classroom – saison 2 épisode 25

Si on m’avait dit un jour que je serai ému en regardant un dessin animé dans lequel un poulpe cosmique jaune meurt, j’aurais dit que ça m’aurait pas étonné plus que ça. Initialement présenté comme un monstre cataclysmique, on se met très vite à apprécier Koro-sensei la vieille méduse. Du coup sa mort à l’avant-dernier épisode précédée par une très longue, solennelle et douloureuse série d’aurevoirs adressés à ses chers enfants qu’il a protégés coûte que coûte, et ben elle fait mal au kokoro. Le pauvre hère a fait tout ce qu’il a pu pour aider ceux qui devaient le tuer, et eux comme nous, nous l’aimons pour ça. Fort heureusement, elle était nécessaire pour pouvoir parfaitement conclure le magnifique animé qu'est Assassination Classroom. Encore une poussière dans l’œil ? Chiant un peu…
N° 3 : Le requiem de Yuko
Tasogare Otome x Amnesia – saison 1 épisode 12

On arrive sur le podium : place au grandiose avec Tasogare Otome X Amnesia.
Kirie a fait le con en tombant amoureux de Yuko puisque c’est un fantôme condamné à disparaître de ce monde. Après, vu que c’est réciproque c’est déjà pas mal. Bref, son amour pour elle le pousse à l’aider à accomplir son destin et donc à la faire quitter ce plan d’existence. Et voilà la dernière journée à passer ensemble. Je peux vous dire qu'en regardant le passage on se sent rapidement très pas bien. La tristesse monte. Encore, encore et encore. Ils se disent adieu, en se promettant de ne pas céder aux larmes. Tu parles… Elle commence à s’évaporer, lui ne la voit ni ne l’entend plus. Un crayon, un carnet et voilà que notre homme peut continuer de dire qu’il ne pleure pas alors qu’il sent le sel à l’autre bout du pays… Une scène courte de quelques minutes qui semble pourtant interminable pour le pauvre quidam derrière son écran.
Franchement, si cette scène, déjà incroyable de base, nous prend autant aux tripes ça vient surtout de la musique. Requiem, de Nao Hiiragi. L’une des plus belles musiques de films/séries qui existe. On partait sur un animé léger avec de l’humour, de l’action et un soupçon d’horreur, voilà qu’on doit sortir les mouchoirs et utiliser la fonction « Lire en boucle » de YouTube… Chienne de vie…
N° 2 : La rencontre entre Arima et Kaori
Your Lie in April – saison 1 épisode 1

Si aujourd’hui j’ai commencé la musique en achetant un mélodica, c’est à cause/grâce à cette scène (selon si vous vous mettez à la place de mes voisins ou pas). Je ne sais pas quoi dire à part que tout est parfait. Le slow motion du début qui te fait bien comprendre que tu t’apprêtes à voir le passage le plus important de l’animé, la voix off qui t’annonce le ressenti d’Arima avant même qu’il ne voit Kaori, l’ambiance rosée et douce du parc agrémentée du vol des oiseaux et et et… Kaori… Une jeune fille blonde pétillante montée sur son dôme et qui joue de son mélodica à la perfection, comme si elle appelait Arima. Aucun autre son, on savoure. Fin de la musique pour passer sur un gros plan sur le visage de notre amie blonde, histoire de bien montrer qu’une petite larme coule sur sa joue. J’empalerai sur une colline quiconque dira que les animés sont faits pour les gosses.
Si la scène est si belle c’est pour sa symbolique. En finissant l’animé on comprend que les 2 persos viennent en fait d’accomplir leur destin. D’un côté Arima retombe amoureux de la musique grâce à cette inconnue, de l’autre Kaori vient enfin de rencontrer son idole de toujours, et ce quelques semaines avant de mourir de sa maladie. Regardez cet animé au moins une fois, sinon vous êtes des imbéciles malheureux.
Ps : nom de la musique : ♫ A morning in slag ravine ♫
Mentions honorables
La mort du petit garçon (Violet Evergarden – le film)
Quand on un enfant de même pas 10 ans meurt d’une maladie devant toute sa famille, et ben c’est triste.
Holo met fin à la poursuite (Spice & Wolf – saison 1 épisode 12)
Le loup se rapproche dangereusement du cheval de Lawrence et de Holo, cette dernière se retourne avec un gros plan sur son visage transformé par la colère : « Va-t’en ! ». Cette classe… Jouissif.
L’exécution de Mitty (Made in Abyss – saison 1 épisode 13)
Devenu un tas de chair pathétique mais attachant, Mitty souffre continuellement. Nanachi demande à Legu de mettre fin à la vie de son compagnon de toujours.
La dance de Chika (Kaguya-sama : Love is War – saison 1 épisode 3)
Un ending où l'un des personnages les plus attachants ever se met à danser et chanter. C'est mignon, superbement animé et on s'en prive pas.
Le chant Katyoucha (Girls und Panzer – saison 1 épisode 8)
Un groupe de chars lancé à travers la nuit sur une plaine recouverte de neige. Lorsque la cheffe d'escouade et sa suivante décident d'entonner un chant de guerre russe, la scène passe de classe à épique.
N° 1 : Zero Requiem
Code Geass – saison 2 épisode 25

Code Geass est à mes yeux l’un des meilleurs animés. La fin de Code Geass est la meilleure fin d’animé. Durant toute la saison 2 Lelouch devient détestable. Il finit par devenir un bon gros tyran bien autoritaire. Et en fait, il avait planifié sa mort depuis le début. Logique : si tout le monde le haït et qu’il se fait tuer, tout le monde est heureux. Le petit hic, et c’est ça qui fait que la scène est absolument hors du temps, c’est la petite sœur. En l’espace de 30 secondes, elle apprend que son connard de dictateur de frère a volontairement pourri la vie de millions de personnes, qu’il est en fait le héros que personne ne soupçonnera jamais et surtout qu’il a fait tout ça pour lui permettre de vivre librement dans un monde qu’elle devra rebâtir. Rien que ça.
Comme toujours, que serait un grand animé sans grande musique ? Merci à Continued Story d’avoir joué ce rôle de moment légendaire qui fera pleurer des millions de personnes. En fait, cette scène ne se commente pas : elle se regarde. Alors filez, mécréants.